Il est né dans le quartier Jamaica de Queens, un des quartiers les plus dangereux de New-York. Il grandit avec sa mère avant qu'elle ne soit tuée, quand il a seulement 9 ans. Il sera élevé par la suite par ses grands-parents. Très rapidement, il comprend la dure réalité de la rue et essaye de s'en sortir en... vendant du crack. C'est ainsi qu'il rencontre Tony Yayo et Lloyd Banks avec lesquels il formera le groupe G-Unit.
Tout en continuant de vendre de la drogue, il peaufine son rap original commence a apparaître sur de plus en plus de mixtapes. Son premier contrat sera celui sur le label du défunt Jam Master Jay, légendaire DJ du groupe RUN-DMC, contrat qui ne lui raménera pas la réussite mais qui néanmoins lui apprendra bien des choses, notamment sur le rapbusinness.
En 1999, il signe sur le label des producteurs Trackmasters et prépare son album "Power of the Dollar", album qui ne sera pas mis en vente à cause du nombre hallucinant de copies pirates circulant sur le marché noir.
En avril 2000, alors qu'il commence a se faire un nom (grâce notamment a sa présence sur la chanson « I'm gonna be allright » de Jennifer Lopez et ses nombreux remix de chansons connues), il se fait tirer dessus 9 fois dont une balle qui touche son visage.
A cause de son temps de réhabilitation, son contrat est annulé est sa prestation sur l'album de Jennifer Lopez est remplacée par Nas. Néanmoins, il continue de réaliser de nombreuses chansons et sort fin 2001 « Guess who's back ? », album indépendant qui le fera connaître encore plus dans l'univers du Hip-Hop.
C'est grâce a une copie de cette album arrivée entre les mains de Paul Rosenberg (le manager d'Eminem) qu'Eminem décidera de le signer sur son label Shady Records, avec en plus un partenariat avec Aftermath. 50 Cent a donc pour son premier album des producteurs comme Eminem et Dr.Dre.
Son album « Get rich or die tryin' » a réalisé des records de vente, se vendant ainsi a plus de 1 700 000 album en deux semaines.
En bref, Il a déjà vendu du crack dans les rues du Queens à New York. Sa mère a été assassinée lorsqu'il était encore gamin. Il a déjà été tiré dessus... à neuf reprises. La police tente par tous les moyens de le (re)jeter en prison. Les street gangs tentent par tous les moyens d’avoir sa peau. Lorsqu'il se déplace pour ses engagements promotionnels, c'est à bord d'un Bus anti-balles ET anti-bombe, avec une veste pare-balles sur le dos. Mais encore? Il est considéré par beaucoup d'observateurs comme le nouveau Notorious B.I.G. ou le nouveau Tupac Shakur, deux dieux (reposant au ciel) de l'univers rap.
Eminem et Dr. Dre (deux autres dieux mais des classes aisées aux USA, terrestres ceux-ci) sont unanimes à affirmer qu'il est d'ores et déjà le rappeur le plus « hot » de 2003. Ce cher Slim Shady a même avoué que si son premier album avait été aussi relevé que GET RICH OR DIE TRYIN', il aurait été fier pour le reste de ses jours. Résultat de tous ces bons mots: le dit album s'est écoulé à 872 000 exemplaires aux États-Unis... en quatre jours seulement. Un record de vente pour le tout premier effort d'un artiste, il va sans dire, propulsé par la grosse machine commerciale derrière le succès d’Eminem.
À 26 ans, 50 Cent est peut-être un bâton d'explosif dont la mèche ne demande qu'à être allumée, mais, en ce moment, le garçon a le monde (hip-hop) et les naïfs à ses pieds. Nouveau protégé à la fois d'Em et de Dre (omniprésents ici), 50Cent se débrouille plutôt bien sur son CD. Bon, ça demeure du Studio Gangsta Rap avec tous les clichés possibles et imaginables qui viennent avec et qui ont pris naissance à la fin des années 1990.
Sauf que l'on peut essayer de comprendre l'engouement pour celui qui a été désigné le nouveau représentant de la rue. Une production impeccable capable de faire tomber des murs (merci à Dre et surtout aux vrais producteurs derrière le travail sur l'excellente IN DA CLUB), plus un appui inconditionnel d'Eminem (notamment sur PATIENTLY WAITING, une autre bonne pièce, menaçante, que les fans de Marshall Mathers sont les seuls à adorer), plus un emprunt de style à DMX et à Nelly sur BLOOD HOUND, plus une attaque en règle contre Ja Rule sur BACK DOWN, plus un morceau pour ces dames (21 QUESTIONS avec Nate Dogg) plus son hit tiré de 8 MILE, WANKSTA, offert en bonus à la fin du CD, tout cela égalant un grand total de persuasion afin de paraître crédible. Et au sein de l'univers hip-hop, la crédibilité, c'est sacré.
GET RICH OR DIE TRYIN', l'album rap de 2003? Pour plusieurs, assurément. Mais il faut se poser la question: sans Dre, sans Em et aussi sans Mike Elizondo (le talentueux multiinstrumentiste qui travaille depuis plusieurs années en étroite collaboration avec les deux premiers), que serait le hip-hop de 50 Cent, un rappeur sans talent vocal et lyrique particulier et qui ressemble davantage à un mannequin pantin qu'à un criminel ? Malgré tout, après Snoop Dogg et après Eminem, Dre vient, une fois de plus, de remporter le gros lot en misant sur 50Cent...
50 Cent continue donc de sortir des dizaines de chansons sur les mixtapes de DJ américains et prépare aussi l'album de son groupe G-Unit.